Cette thèse de doctorat porte sur les aspects procéduraux des actions climatiques de droit public ouvertes contre l État. Elle analyse le contexte normatif suisse et international dans lequel s inscrivent ces actions, ainsi que leurs différentes fonctions. Elle identifie plusieurs obstacles procéduraux auxquels les litiges climatiques sont confrontés et soutient que l accès à la justice en matière climatique est trop restreint pour permettre un véritable contrôle de l action ou de l inaction de l État dans ce domaine. Forte d une analyse de droit comparé avec le droit américain, elle propose plusieurs mesures visant un élargissement de l accès à la justice en matière climatique, principalement en lien avec l objet du litige et la qualité pour agir.